Après 1 an de confinement, les étudiant·e·s ne sont toujours pas écouté·e·s, même pire le Gouvernement organise un temps médiatique avec des jeunes influeuceurs·ses déconnecté·e·s de nos problèmatiques. Nous vivons encore la majorité de nos cours à distance et enchaînons des galères financières. Le gouvernement doit écouter les étudiant·e·s !

En France, un·e étudiant·e sur deux est obligé de se salarier pour payer ses études et 42% des étudiant·e·s renoncent à des soins faute de moyens. Depuis la crise sanitaire, les pensées suicidaires chez les jeunes ont augmenté.

Cette crise sanitaire a installé une extrême précarité chez les étudiant·e·s ! Cette extrême précarité est également pédagogique. Alors que la crise persiste et que très peu de cours sont faits en présentiel, aucune adaptation n’est réellement faite pour nos examens, et beaucoup d’étudiant·e·s ressentent une surcharge de travail de la part des enseignant·e·s qui demandent de faire encore plus ! Cela renforce notre stress dans cette période de crise difficile.

Depuis le début de la crise sanitaire, nos mobilisations ont permis d’obtenir des premières avancées pour les étudiant·e·s : la mise en place du Resto U à 1€ pour tou·t·e·s les étudiant·e·s, la mise en place d’un chèque santé pour un psychologue, une aide de 150€ versée en décembre pour les étudiant·e·s boursier·ère·s. Néanmoins, cela ne suffit pas et nous continuons d’être de plus en plus dans la galère !

Pour faire entendre notre voix, mobilise-toi dans la rue le jeudi 8 avril prochain !