UNEF

La Licence

L’organisation générale

La licence s’organise sur 3 années : L1, L2 et L3 et représente 180 crédits ECTS répartis sur ces 6 semestres.

Les examens :

Actuellement, l’UNEF demande un cadrage national des examens. Aujourd’hui malgré quelques règles communes, les établissements ne sont pas tenus de mettre en place les mêmes règles entre eux concernant les examens. Pour connaitre tes droits, tu dois te référer à tes modalités de contrôle de connaissances accessible sur ton ENT ou auprès de ton secrétariat.

Exemple de droits possibles :

– Le droit à la compensation

On a le droit à la compensation en licence. C’est le fait de valider ses UE (Unités d’éléments) dès lors que la moyenne calculée est au moins 10/20. Toutefois, elle s’organise de façon particulière. Au sein d’un semestre, en général, toutes les UE se compensent. Puis les 2 semestres d’une même année se compensent. Si la moyenne du semestre est supérieure à 10, les UE du semestre sont toutes validées. Si la moyenne de l’année est supérieure à 10, l’année est validée. Ce cadre est le cadre général mais depuis 2018, il y a des exceptions. L’UNEF s’oppose à ces exceptions, car elles amoindrissement cette compensation. Depuis 2018, les établissements peuvent réorganiser la compensation comme ils le souhaitent et notamment par blocs d’UE indépendants des semestres en lieu et place de la compensation semestrielle et annuelle. Les blocs n’ayant aucune obligation de se compenser entre eux.

– Les rattrapages par une seconde session

Dans le cas où avec la compensation, peu importe la forme qu’elle prend dans une université, toutes les UE ne sont pas validées à la fin du semestre, il reste la possibilité d’une session de rattrapage. Là encore il faut faire attention, car dans le cas où un contrôle continu est organisé, tant qu’aucune évaluation ne dépasse pas 50% de la note finale dans l’UE, cette UE n’a pas obligatoirement d’examen de rattrapage.

Donc la session de rattrapage n’est pas obligatoirement mise en place et celle-ci dépend de l’évaluation mise en place dans le semestre mais peut l’être avec le contrôle continu dans une UE.

L’UNEF demande que cette session de rattrapages soit rétablie dans l’ensemble des établissements qui depuis 2018 ont pu la supprimer dans certaines filières et/ou établissements.

Point important, la note de rattrapage remplace la note de première session pour l’UE qui est repassée à cette session d’examen dans certains établissements. N’hésite pas à te renseigner auprès de ton secrétariat ou de tes modalités de contrôle de connaissances.

– La règle du max

La règle du max est une revendication de l’UNEF pour la session de rattrapages. Elle permet de conserver la note maximum entre la note de première session et celle de la session de rattrapages.

Actuellement, plusieurs universités l’ont mise en place mais pas toutes. Ce droit permet de prendre en compte le travail supplémentaire fourni pour approfondir nos connaissances entre la première session et la session de rattrapages.

– Le statut AJAC

La statut Ajourné mais Autorisé à Composer est un statut particulier dont l’accès varie beaucoup suivant les établissements en fonction des ECTS validés. Ce statut permet de passer dans l’année supérieure SI un nombre suffisant de crédit ECTS a été validé l’année passée en plus d’un semestre complet. Il n’est donc pas accessible en L1 par définition. Et accessible en L3 si toute la L1 a été validée en plus du nombre de crédit demandés l’année précédente (celle de L2 donc) et d’un des 2 semestres de L2.

Toutefois, le statut d’AJAC ne vaut pas validation des UE non-validée précédemment. Ces UE seront à valider durant l’année qui suit. Donc des UE de L1 restant « en dette », seront à valider durant la L2 quitte à ne pas s’inscrire à toutes les UE de L2 pour le semestre concerné.

Ce statut constitut une aide pour ne pas redoubler, mais il a pour défaut de souvent mal accorder les emplois du temps sur les 2 semestres qui se cumulent et d’augmenter mécaniquement la charge de travail pour réussir sur une année. Cependant, il n’est pas obligatoire de le choisir tout comme on peut prioriser les UE « en dette » et ne pas s’inscrire à toutes les UE du semestre de l’année qu’on poursuit.

– Le droit au retard

Le droit au retard est un droit fondamental qui permet de prendre en compte les aléas lorsqu’on doit se rendre à un examen. Sans ce droit, on ne peut composer si l’on arrive en retard à un examen et on est automatiquement défaillant·e entrainant le redoublement automatique, sauf si le statut d’AJAC est obtenable au regards des crédits ECTS validés. Ce droit varie énormément entre établissement et parfois même au sein d’une même université. L’UNEF demande que ce droit soit garantie pour tout le monde suivant la modalité la plus favorable à l’étudiant·e (1/3 du temps d’épreuve ou 1h de retard).

Comme pour le baccalauréat, le temps perdu en retard ne donne aucun temps supplémentaire pour finir l’examen.

– Le statut de l’étudiant·e salarié·e / Engagé·e

Ce statut permet aux étudiant·e·s salarié·e·s ou engagé·e·s dans la vie citoyenne et associative de faire reconnaitre cet engagement ou cette activité professionnelle auprès de l’établissement. Il permet en outre d’être dispensé·e d’assiduité·e·s aux cours et des contrôles continus. La présence aux travaux pratiques reste obligatoire en revanche pour les UE qui en comporteraient.

Il peut être déclaré au semestre ou à l’année suivant la composante (UFR,IUT,…) de l’université concernée. La demande est a faire en début de semestre ou d’année auprès de sa formation.

L’évaluation en contrôle continu passe alors en contrôle terminal avec une session de rattrapage si nécessaire même si cette dernière n’est pas prévue pour les étudiant·e·s en régime normal d’études.

Ce statut peut être obtenu soit pour des UE individuellement soit pour un semestre ou une année entière suivant des modalités définies par chaque établissement ou ses composantes de formation.

– Le tiers-temps

Le tiers-temps est un droit applicable aux étudiant·e·s ayant fait reconnaitre leur handicap auprès de l’université. Il permet de bénéficier jusqu’à un tiers du temps d’épreuve en plus pour composer. Cependant, la reconnaissance des handicaps est parfois un processus long et le tiers-temps en lui-même n’est pas toujours la forme la plus adaptée à chaque handicap.